© Olivier Lefebvre

Découvrir les animaux de nos montagnes

La montagne, cette nature brute, abrite une faune fascinante et très variée. Des majestueux bouquetins qui gardent les cols, aux agiles chamois qui courent sur les crètes, en passant par le discret lagopède, l’Isère est un havre de paix pour un grand nombre d’espèces animales et un spectacle à ciel ouvert pour celles et ceux qui les observent.

Chaque espèce s’adapte à cet environnement parfois rude et participe à l’équilibre de l’écosystème fragile de la montagne. Découvrez comment les animaux survivent et prospèrent dans les montagnes.

Silence… Ouvrez l’oeil et restez discrets pendant de vos balades en montagne, les animaux ne sont jamais loin.

Sa majesté le bouquetin

Le bouquetin des Alpes est le roi des grimpeurs et l’emblème de nos montagnes. Majestueux, il évolue fièrement dans sa horde en haute altitude entre 1 600 et 2 300 m.
Il se laisse admirer depuis les crêtes, où fin observateur, il aime voir venir les visiteurs pour protéger les étagnes (femelles) et les jeunes bouquetins.

Plutôt végétarien, il se nourrit principalement de lichens, d’herbes et nombreux végétaux. Pendant l’hiver, il puise ainsi beaucoup dans ses réserve de graisse pour survivre.

Capra ibex

© Sébastien De Danieli

Carte d’identité

Poids :

65 à 100 kg pour les mâles,
35 à 50 kg pour les étagnes.

Taille :

de 110 à 160 cm pour les mâles,
105 à 130 cm pour les étagnes.

Statut de conservation en Isère :

quasi menacé

Tout savoir sur le bouquetin

 

Le lagopède, ce caméléon

Aussi appelé Perdrix des neiges, le lagopède est un oiseaux très malin et très peureux ! Il se cache souvent dans des zones rocailleuses, à proximité des rochers entre 2 200 et 2 500 m d’altitude. Pour parfaire sa cachette, il adapte la couleur de son plumage à la saison.
Ainsi pendant l’hiver, il devient tout blanc : ce qui lui permet de se fondre dans la neige et de passer inaperçu !
Pour marcher dans la neige, il a des plumes sur les pattes qui lui servent des raquettes. Son nom signifie d’ailleurs patte de lièvre.

Carte d’identité

Poids :

600 g seulement

Taille :

31 à 35 cm

Statut de conservation en Isère :

vulnérable

Tout savoir sur le lagopède

Lagopus mutus

© Images et Rêves
© Images et Rêves

La marmotte, cette filoute

Très sociable, la marmotte vit en colonies familiales. Au début de l’été, vous la verrez souvent dressée sur ses 2 pattes arrière à surveiller les alentours ou en pleine séance de farniente sur les pierres chauffées par le soleil. Elle sifflera à l’approche d’une menace.

Assez curieuse, elle n’est pas très farouche : il faut rester à distance des marmottes et ne pas les nourrir !

Marmota marmota

© Sébastien De Danieli

Médaillée d’or du sommeil

Dès l’arrivée des premières neige et du froid, la marmotte disparait et hiberne pendant plus de 5 mois, dans un terrier préparé tout l’été. Creusé très profond, son terrier se situe souvent sous le niveau du gel pour se préserver.
Pour se cacher des prédateurs, l’entrée du terrier est dissimulé par les pierres ou des racines.

Carte d’identité

Poids :

entre 4 et 8 kg une fois adulte

Taille :

50 à 60 cm

Statut de conservation en Isère :

préoccupation mineure

Tout savoir sur la marmotte

Le chamois, cet équilibriste

En toute saison, le chamois apprécie l’abri des forêts. Comme il n’aime pas trop la neige, l’hiver il reste bien sûr en montagne mais se rapproche des lisières des bois entre 800 et 2 500 m d’altitude pour s’abriter et trouver à manger.
Pendant l’été, il n’est pas rare de le voir s’amuser sur les crêtes et dévaler dans les pentes rocheuses les plus abruptes.
Très sensible au dérangement, il est indispensable de ne pas l’approcher.

Rupicapra rupicapra

© Sébastien De Danieli
© Sébastien De Danieli

Carte d’identité

Poids :

25 à 50 kg pour les mâles,
les femelles sont généralement plus lourdes.

Taille :

de 70 à 80 cm au garrot

Statut de conservation en Isère :

préoccupation mineure

Tout savoir sur le chamois

 

Le tétras lyre, le mystérieux

Le coq des montagnes est certainement l’une des espèces des plus sensibles au dérangement.
Pendant l’hiver et pour se préserver, il creuse des igloos dans la neige pour se mettre à l’abri et y passer une majeure partie de son temps. Il est ainsi protégé du froid et des prédateurs.
Son lieu de repli se situe dans les faces nord et les combes froides de montagne, à la limite des derniers arbres entre 1 400 et 1 800 m.

Il sort 1 à 2 h par jour, le matin dès l’aube et le soir à la tombée de la nuit, uniquement pour trouver à manger.

Très discret, il est assez rare de l’apercevoir, mais sa robe noire immaculée, sa petite crête rouge et les plumes de sa queue en forme… de lyre le rendent très vite reconnaissable.

Tetrao tetrix

© Sébastien De Danieli

Carte d’identité

Poids :

800 g à 1,5 kg

Taille :

49 à 58 cm (dont 15 cm de queue)

Statut de conservation en Isère :

vulnérable

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Le guide

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