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Simon, observateur et défenseur de la nature
« C’est l’humain qui m’intéresse ! »
L’œil attentif et le sourire bienveillant, il arbore effectivement fièrement son costume de garde en ce frais matin de février. Les vacances battent leur plein et le petit parking de montagne où on le retrouve est déjà bien rempli malgré l’heure matinale.
Nous sommes à quelques centaines de mètres en contre-bas de la réserve naturelle des hauts de Chartreuse sur laquelle Simon Lebret veille, et l’on perçoit rapidement que rien ne lui échappe. Ce fin observateur du monde qui l’entoure n’a pourtant pas toujours occupé ce poste de défenseur de la nature, puisqu’il est éducateur spécialisé de formation initiale. Un métier qui nécessite également des qualités d’écoute, des talents de médiateur, et le respect des règles établies.
« Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez aucun mal à me reconnaître »
Cependant, c’est donc au chevet de la nature qu’il a véritablement rencontré la sienne. En entamant une montée vers la réserve, il nous raconte les missions qu’il endosse, avec passion. Et brise les préjugés d’emblée avec cette assertion : c’est l’humain qui m’intéresse ! On le croit sur parole, à le voir à l’œuvre avec les premiers promeneurs que l’on croise.
Avides de connaissances, ils questionnent Simon, intarissable sur les plantes et les animaux sauvages. Dans son sac à dos il emporte cartes, photos, crânes, pour éveiller la curiosité de ses interlocuteurs. Mais n’hésite pas à s’interrompre pour écouter le chant d’une mésange charbonnière, avant de reprendre pour rappeler à son auditoire les règles de conduite au sein de la réserve naturelle.
On sent les randonneurs investis et impliqués, c’est gagné !
C’est l’humain qui m’intéresse !
En poursuivant vers le mont Granier, notre garde nous confirme que 95 % du temps, les échanges se passent très cordialement, même quand il lui arrive d’infliger une amende aux personnes qui enfreignent le règlement.
Une rigueur indispensable dans cet espace sensible qui accueille plus de 300000 visiteurs par an. Il l’affirme, et chemin faisant, on le comprend : bien se renseigner est la clé pour évoluer sereinement dans les espaces protégés.
À la faveur d’une pause autour d’un thé fumant, il nous parle de sa passion pour le vivant, et de la philosophie de la réserve qu’il préserve : un lieu où l’humain ne fait que passer.
Ici faune et flore sont la priorité. Une pédagogie fine au service de l’environnement qui fait mouche, indéniablement.