Amateurs de sports nautiques, prolongez votre venue au lac en restant le temps d’un week-end. Vous profiterez pleinement de la douceur des soirées et au petit matin du lever du soleil sur le lac.
Vous vous y voyez déjà ?
Une kyrielle d’activités qui font un festival de voiles, des passerelles suspendues à des paysages sublimes : le lac de Monteynard, où le vent taquine une eau turquoise immuable, offre des sensations uniques. Entre les bases nautiques de Treffort et de Mayres-Savel, nous y avons rêvé, randonné et navigué.
C’est encore mieux l’après-midi. À la faveur du vent thermique qui se lève dès 13 heures, les amateurs s’élancent sur ses eaux bleues toutes voiles dehors.
Et ils sont nombreux, en ces jours de fin d’été, à faire le spectacle, que ce soit en kite, en planche à voile ou en foil, un spectacle haut en couleurs. Le foil ? Cette nouvelle glisse consiste à décoller de la surface du lac avec son surf équipé d’une longue quille et une aile légère pour gagner en vitesse. Et en liberté ! Les conditions particulières du lac de Monteynard, enchâssé dans les montagnes recouvertes de forêts, en font un spot prisé et reconnu à travers l’Europe. Il serait d’ailleurs le deuxième lac le plus venté du continent, après celui de Garde en Italie : un caractère façonné par sa configuration en canyon orienté nord-sud.
L'activité du moment
Mis en eau par EDF en 1962, le lac de Monteynard fut pendant une vingtaine d’années un site de production hydroélectrique et un décor de contemplation.
C’est au fil des années 1980 qu’il a gagné sa réputation d’espace de glisse, avec l’avènement des planches à voile et de ses nombreuses déclinaisons vers des pratiques de plus en plus aériennes.
La base nautique de Treffort, sur sa rive ouest, fournit une scène idéale pour admirer les prouesses des sportifs de l’extrême quand on ne s’y adonne soi-même, et pourquoi pas en passant par l’une des écoles de wingfoil sur place.
Treffort est aussi, avec Mayres-Savel sur l’autre rive, le point de départ de la traversée du lac en ferry panoramique.
La Mira, c’est son nom, déroule également un programme de croisières permettant de découvrir depuis l’onde toutes les richesses paysagères de Monteynard.
Cette fois-ci, nous choisirons d’entreprendre à pied la découverte de la moitié sud du lac en partant de Treffort, depuis le parking des Vignes. Le sentier, bien balisé, se faufile dans des sous-bois de pins à l’ambiance méridionale.
Il offre régulièrement de beaux coups d’œil sur le lac et la montagne qui fait le gros dos à l’est, la longue échine du Sénépy.
Il faut compter six bonnes heures de marche pour boucler les quelque 13 km jusqu’à Mayres-Savel. De Treffort jusqu’à la première passerelle himalayenne, il y a 2 possibilités : la piste panoramique, large et facile, ou bien le sentier qui passe à l’ombre près du lac.
Nous optons pour le segment le plus accessible afin de ménager nos efforts. Des tables de pique-nique, des toilettes et un point d’eau invitent à une première halte, à la confluence du lac et de l’Ebron. Ce torrent prend sa source dans le massif de l’Obiou et traverse le Trièves du sud au nord pour se jeter docilement dans les bras du lac. On l’enjambe par une passerelle suspendue à 80 mètres au-dessus du vide. Ça bouge, ça tangue ! Mais c’est du solide : frissons garantis dans un cadre somptueux.
D’ici, on peut retourner au point de départ, pourquoi pas par le chemin délaissé à l’aller. Les plus courageux entreprendront comme nous la suite du parcours. De l’autre côté de l’Ebron, le chemin s’entortille pour mener vers un replat où il est possible de rejoindre le pont de Brion, sur la RD34. Cet ouvrage en acier, construit sur deux pylônes en 1951, est à travée unique. Nous reviendrons sur nos pas pour prendre ensuite la direction de la seconde passerelle.
Cette partie de l’itinéraire nous éloigne d’abord du lac pour traverser la forêt domaniale de l’Ébron et rejoindre un paysage bucolique, au-dessus du hameau du Villarnet.
D’ici il est possible de se diriger plein nord vers une plage secrète de galets, tout au bout du lac, avec une vue rasante sur la quasi-totalité du plan d’eau. En plein été, le concert des cigales sur les pins, l’eau bleue et la géologie mise à nue par le creusement des rivières donnent à ce coin des airs de calanque…
Ensuite, le chemin exige davantage d’efforts : plus étroit, il monte et descend sans arrêt, parfois caillouteux, parfois même un peu collant, souvent jonché de grosses racines.
Nous croisons à plusieurs reprises des vététistes prudents et essoufflés. Autrement dit, la passerelle du Drac se mérite. Mais elle offre à son tour des sensations intenses au-dessus de la rivière qui nourrit le lac. À droite, l’eau débouche d’une gorge étroite et mystérieuse ; à gauche, elle baigne un paysage plus doux et forestier.
De l’autre côté de la passerelle, on rejoint en une petite heure la base nautique et les plages ensoleillées de Mayres-Savel. La location de catamarans, planches à voile, kayaks et autres paddles suggère vivement de prolonger le séjour pour découvrir par l’onde les entrelacs secrets du lac.
Il est peu probable, à ce stade, que vous ayez envie de refaire à pied tout le chemin en sens inverse.
Heureusement, vous avez réservé votre ticket retour avec le bateau La Mira pour regagner en peu de temps les rivages de Treffort.
Prendre un bain de nature au Camping de Savel
Piscine - Plage - Restauration
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