© Frédérick Pattou

Redonner vie aux vieux vélos

« Je ne travaille qu’avec des pièces et des outils d’origine, même si cela peut prendre plusieurs mois. »

En 2016, Laurent Ametller a ouvert à Bourg-d’Oisans un atelier-boutique où il restaure et revend des vélos anciens.
Au pied de la montée de l’Alpe d’Huez,sur la route du Tour de France, il occupe une place de choix.

La mode vintage gagne aussi le vélo. Par passion, Laurent Ametller s’est spécialisé dans la restauration de cycles anciens. Sa période de prédilection va de l’origine du premier vélo (la draisienne) en 1818 jusqu’au début des années 1990, heure de gloire du mini-vélo. « J’ai commencé dans ma cave en 2015. Je voulais offrir une bicyclette à ma fille et n’en avais pas les moyens », témoigne-t-il.

vintage

La plupart des vélos de La Bicicletta sont estampillés de marques oubliées comme Routens, Mercier, Motobécane ou encore du fabricant grenoblois Libéria.

Amoureux des belles mécaniques

Technicien du cycle, titulaire d’un certificat de qualification professionnelle (CQP), cet amoureux des belles mécaniques se prend très vite au jeu.
En 2016, il se lance à temps plein dans cette activité et ouvre une petite boutique, La Bicicletta, dans la rue principale de Bourg-d’Oisans. On y trouve des vélos de course, des vélos pliants mais aussi des vélos des villes et des champs. La plupart sont estampillés de marques oubliées comme Routens, Mercier, Motobécane ou encore du fabricant grenoblois Libéria…

Certains ont été chinés dans des brocantes, vide-greniers ou sur Internet aux quatre coins de l’Europe. D’autres lui ont été donnés ou confiés par des clients.

Révision complète

Pour remettre en état ces vieilles machines, Laurent effectue un diagnostic et démonte tout de A à Z. Pédalier, chaîne, direction… rien n’échappe à son œil d’expert et les éléments de sécurité sont entièrement changés.

« Je ne travaille qu’avec des pièces et des outils d’origine, même si cela peut prendre plusieurs mois », se félicite-t-il. Un souci du détail qui lui vaut de figurer sur la « route des savoir-faire de l’Oisans », qui valorise les talents, la tradition et l’histoire de la région.

© Stef Candé