Saint-Victor-de-Morestel
Bienvenue à Saint-Victor-de-Morestel, commune située au sud-est des Balcons du Dauphiné, en nord Isère. Ne passez pas à côté de son église et de son Espace Naturel Sensible, la forêt de la Laurentière !
Bien qu’aucune trace ancienne datant de la Préhistoire ou de l’Antiquité n’est était trouvé, on estime que le territoire était occupé grâce aux découvertes dans les communes voisines. De plus, l’histoire de la commune est assez récente car c’est en février 1790 que nait « Saint-Victor-de-Morestel » qui était auparavant rattaché à Morestel.
1. Saint-Victor-de-Morestel et son patrimoine
– L’église de Saint-Victor de Morestel : ancienne petite chapelle romane, probablement du XIIIe ou du XIVe siècle, c’est l’une des plus anciennes églises de la région. A part quelques mentions dans la nomination des religieux ou dans des rapports sur l’état de l’église, on ne se sait pas grand-chose entre sa construction et 1958. En effet, cette date marque le début de plusieurs modifications intérieures impulsées par l’abbé Bouvier-Donnat. Il entend embellir l’église grâce aux artistes et artisans le plus locaux possibles. Ainsi, René-Maria Burlet, peintre savoyard, réalisa les peintures des deux chapelles, de la grande fresque et des fonds baptismaux. On peut également y admirer le chemin de croix stylisé de Roger Fouillet, ainsi que le tabernacle de l’orfèvre lyonnais Ollogier, une sculpture de Marc Hérard, tailleur de granit, les vitraux modernes de la rhodanienne Lamy Paillet et la statue de la vierge restaurée par Marc Cluzel. En 1990, la toiture est refaite et le crépi extérieur est enlevé permettant de faire apparaitre les pierres jointées.
- La gentilhommière (petit château à la campagne) appelé « Le château » : cet immense édifice au plafond de plus de 4m et aux 21 pièces a connu bien des propriétaire au fil des siècles, on estime qu’il date du règne de Louis XV (1722-1774).
– Les maisons fortes (résidences privées) : le village abrite plusieurs maisons fortes, témoins du Moyen-Âge, tels que les maisons fortes de la Roche, de Varsin, de Gouvoux et la Tour de Macon. Cette dernière date probablement du début du XIIe siècle, on estime qu’elle a été construite ne même temps que la Tour médiévale de Morestel à qui elle fait face.
– Les toits à mantelure : ces toits possèdent une série de dalles disposées comme des escaliers sur les bords du toit, côté mur pignon. Ces dalles, en débord du toit, sont aussi appelées “manteaux” ou “couvertines”. Elles servent à protéger les murs de la maison contre l’humidité et les incendies, une précaution importante à l’époque où les toits étaient faits de chaume. C’est pour cette raison qu’elles débordent de chaque côté du toit. Au sommet, on peut observer un morceau de silex en forme de pain de sucre, nommé “le charvet rond”, qui ajoute une touche finale originale à ces toits.
– Le patrimoine vernaculaire : 6 fours à pain fonctionnels, 7 fontaines alimentées par des sources, 6 croix (Varsin, de la Molière, Moulin, de la Place, Bertin, Gouvoux), 4 lavoirs ainsi qu’un four banal et un monument aux morts.
2. Saint-Victor-de-Morestel, côté nature
À Saint-Victor-de-Morestel, la nature est omniprésente puisque presqu’un tiers de la commune est recouvert de bois et la rivière de Save marque la limite de Saint-Victor-de-Morestel avec le Bouchage et Morestel.
– L’Espace Naturel Sensible (ENS) de la Save – Secteur de la Forêt de la Laurentière* : Ce site naturel exceptionnel est un véritable havre de paix pour la faune et la flore. Avec plus de 1 200 espèces répertoriées, vous aurez surement l’occasion d’observer ou simplement de croiser : grenouilles, chauves-souris et le fameux pic noir, au cours de votre balade sur la boucle pédestre de 2 km.
– Pêche à l’étang du Sorbier : pour les amateurs de pêche ou de détente, cet endroit propose des infrastructures confortables pour une journée ou une nuit au bord de l’eau (tarif variable en fonction de l’activité, se renseigner en amont).
– Viarhôna : à proximité, pour une expérience cycliste le long du Rhône.
*Des animations sont régulièrement organisées dans les ENS du territoire. Renseignements et inscriptions auprès de l’Office de tourisme des Balcons du Dauphiné.
3. Le poète de Saint-Victor-de-Morestel
Parmi les personnes célèbres du village, on retient surtout Émile Trolliet (1856-1903). C’était un poète et critique littéraire, mais aussi un enseignant de rhétorique. Il devient en 1893 rédacteur en chef de Revues Littéraires dans lesquels une grande partie de ses poèmes seront publiés. Il rédige de nombreux articles philosophiques orientés sur des sujets de société en faveur de la paix et de la fraternité. En 1905, l’Académie lui décerne le Prix Capuran (prix du meilleur poème écrit sur un sujet moral ou religieux, ou à toute pièce de théâtre pouvant servir à l’amélioration de la jeunesse). En 1894, il publie un texte autobiographique en prose « Récit d’un résigné ».
On trouvera dans ces œuvres des mentions de sa terre natale qu’il chérit, bien qu’il la quitte après ses années d’enseignements. On le note notamment dans « Salut mon Dauphiné » dont voici un extrait ci-dessous :
« Pays dont la grandeur a fait vibrer ma lyre,
Pays qui me connait depuis que je suis né,
Qui vis mes premiers pleurs et mon premier sourire
Noble pays, salut ! salut, mon Dauphiné ! »
4. La légende de Saint-Victor-de-Morestel
La légende prétend que Gargantua avait un caillou dans sa chaussure qui le gênait. Pour s'en débarrasser il l'a lancé du sommet du Tantainet et ce caillou a atterri à Saint-Victor-de-Morestel dans un pré près de l'ancien Moulin Bigallet.
Le rocher de Gargantua est toujours visible !
En pratique
Équipements
- Parking,
- Parking gratuit
Thème
- Patrimoine historique,
- Patrimoine religieux,
- Maison,
- Ville / Village,
- Lavoir,
- Four à pain,
- Eglise
Horaires
Du 01/01/24 au 31/12/24
-
Lundi :
Ouvert
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Mardi :
Ouvert
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Mercredi :
Ouvert
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Jeudi :
Ouvert
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Vendredi :
Ouvert
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Samedi :
Ouvert
-
Dimanche :
Ouvert
Tarifs
Accès libre.
Information mise à jour le 14/08/2024
par Office du Tourisme Les Balcons du Dauphiné